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NOTRE SANTÉ MENTALE N'A PAS DE COUVRE-FEU


La pandémie est une équation à 1001 inconnues : Comment et jusqu’où va t-on devoir s’adapter ; combien de temps sera t-on obligé.e.s de cohabiter avec elle et de supporter les restrictions qui en découle ?

Le plus dur ici, c’est de ne pas savoir, et l’incertitude alimente l’anxiété.

Toutes ces questions sans réponse invitent notre imaginaire a créer les pires scénarios dont découlent de nombreuses angoisses. Malheureusement pour nous, celles-ci ne sont pas privées de sortie après 18h, bien au contraire !


La nuit tombe, la solitude et le silence aidant, notre esprit, moins occupé par ses tâches journalières, a donc quartier libre pour se laisser happer par nos craintes et autres pensées intrusives. Spoiler alert : vous n’êtes pas seul.e et des solutions existent.

Les précautions mises en place pour ralentir la propagation du virus tendent à accroître nos difficultés à maintenir une santé mentale stable.

Réduction des interactions sociales, ennui, frustration, perte de liberté, sont autant de conséquences néfastes pour notre bien-être. L’impact de l’isolement est considérable, véritable réduction opprésive de nos horizons, il peut provoquer, entre autres, angoisses, troubles anxieux et/ou dépressifs..`


De l'importance de la connexion...

Les bars et restaurants sont fermés, les rues désertées après 21h, les rassemblements limités à 6 personnes.. Toutes ces mesures, aussi restrictives soient elles, ne doivent pas nous empêcher de garder un lien social. Parce que l’être humain est un animal relationnel et social. Son humanité même résulte de son contact avec d’autres êtres humains. Il est donc primordial, malgré le couvre feu, de maintenir cette connexion.

Pour cela, gardez, si possible, le lien avec une, ou plusieurs (si vous en avez l’énergie) personnes de confiance. Ami.e.s physiques ou virtuel.le.s, communautés, associations, plateformes d’écoute, trouvez ce qui est le plus juste et le plus adapté pour vous.

Il est tout à fait normal de se sentir inquiet.e, effrayé.e ou impuissant.e face à la

situation actuelle.

En maintenant le lien avec d’autres, vous vous apercevrez sans doute que vous n’êtes

pas seul.e à ressentir ces inquiétudes et pourrez ainsi vous soutenir mutuellement.


Et de celle de la déconnexion...

Nous sommes gavé.e.s d’informations, + ou - vérifié.e.s, + ou - anxiogènes, tous les

jours, en continu. Entre les intox des réseaux, les théories du complot et les vraies

infos pas franchement gaies, il peut parfois être nécessaire de débrancher et de se déconnecter de ce tsunami médiatique.

Seulement, dans un monde hyper connecté, notre peur de manquer quelque chose (FOMO = Fear Of Missing Out) nous cramponne à notre téléphone, nos yeux rivés sur les réseaux ou encore sur le JT. Alors pour relâcher la pression, éteignez la télé et faites une pause dans votre scroll quotidien. Et sur les réseaux, n’hésitez pas à vous désabonnez des comptes

dont le contenu pourrait être anxiogène pour vous !


Le bonheur est dans la routine !

Au milieu de toute cette incertitude, la plannification, le connu rassure.

Se créer des rituels permet de retrouver un sentiment de contrôle.

De ce fait, il peut être intéressant d’organiser sa journée/soirée autour de plusieurs temps forts. Ainsi, vous pourrez avoir une vision d’ensemble de ce qui vous attend et reprendre en partie la main sur votre réalité.


Le corps en mouvement

Il est normal de se sentir vidé.e de toute énergie, comme paralysé.e, incapable de sortir du lit ou d’engager une activité. La bonne nouvelle c’est que, même si cela semble difficile à croire, vous êtes quoi qu’il arrive maître.sse de votre corps.


Exercice pratique : Commencez par donner des ordres très simples à réaliser à votre corps «Lève le bras», «touche toi le nez»...

Puis augmentez la difficulté au fur et à mesure, challengez-vous.

Laissez à votre corps le temps de se mettre en mouvement, progressivement.

Vous voyez l’idée ? Lae patron.ne, c’est toujours vous. Observez comme même lorsque votre esprit ne va pas bien, votre corps, lui, est toujours capable. Vous sentir, là, présent.e à vous d’abord, au monde ensuite, peut vous permettre de vous ancrer davantage dans la réalité. Lorsque vous vous en sentirez capable, n’hésitez pas à pratiquer une activité physique qui va booster votre dopamine, l’hormone du plaisir et donc du mieux-être.


Astuce pratique : si vous aimez ça, le sexe, seul.e ou à plusieurs peut aussi vous permettre de sécreter des hormones liées au bien-être

et ainsi réduire votre anxiété.


Quel meilleur moment qu'aujourd'hui pour débuter une thérapie ?

Si les stratégies d’évitement du sentiment anxieux peuvent marcher pendant un temps et éviter crise de panique et autres témoignages corporels d’un mal-être psychique. Il peut être utile de se faire accompagner par un.e professionnel.le de la santé mentale afin de vous permettre de naviguer plus sereinement dans vos relations aux autres, à votre environnement ainsi qu’à vous-même.


Enfin, rappelons nous : ce n’est qu’une étape. Une étape nécessaire mais surtout

provisoire. Gardons en tête qu’il y aura un après.

Tout ira bien. Non.

Tout risque d’être : - un peu bizarre

- différent de ce que l’on avait imaginé

- parfois même difficile

- mais surtout gérable


« Comme il est triste et excitant d’être à la fois perdu.e.s et de savoir en même temps que nous sommes sur le point de retrouver notre chemin. »

Mark Groves

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